TFC-Bordeaux (1-2)

TFC-Bordeaux (1-2)
Cela se passe en octobre.
A l’ouverture de la location au public, une file d’attente de trois quarts d’heure pour avoir les billets les moins chers. Les deux clubs, à ce moment-là, sont bien classés. Le Stadium bat un record d’affluence vieux de trente ans, un certain TFC-Reims. Et ce nouveau record en championnat durera douze ans.
La rivalité Toulouse-Bordeaux ne date pas d’aujourd’hui, on raconte que dans les années cinquante-soixante (le TFC de l’époque jouait en blanc et rouge ou rouge et blanc) les TFC-Bordeaux étaient parfois agités et à la fin d’un match des quinquagénaires d’ordinaire bien tranquilles ont cherché à attaquer les joueurs visiteurs quand ces derniers voulaient remonter dans leur car. Refermons cette parenthèse pour en revenir à mon époque.
Avant d’entrer dans le Stadium, le kop visiteur se retrouve à moins de vingt mètres du kop toulousain ; à cette époque très peu de sécurité ni de parcage. Etant jeune à l’époque je trouve cette proximité un peu inquiétante, mais pas une insulte, pas un défi, pas une menace. J’étais jeune car j’avais eu mon bac un an plus tôt. Dans le virage ouest entre le kop local et le kop visiteur (situé à environ à peine vingt ou trente mètres de là) tout se passera bien, rien à déplorer. Ce match c’est un peu le début d’une période d’amitié qui durera sept ans, période hélas terminée ; oui je suis nostalgique et je l’assume ! En lever de rideau on a des féminines mais d’un niveau assez faible, depuis cette époque leur niveau a beaucoup progressé.
Maintenant le match des professionnels : on a un gros match, avec pour les deux équipes des occasions côté ouest, et à la fin en tout trois buts : victoire de Bordeaux deux à un.
Vingt ans après, à nouveau un TFC-Bordeaux en octobre, et à moins d’une demi-heure de coup d’envoi je suis sur la pelouse près du rond central et je salue la tribune sud, la tribune nord et surtout la tribune ouest.